Urgence Turquie / 20 chatons beaux, très calins, de 3 mois à 2 ans max cherchent adoption et soins !

Bonjour,
Nous rentrons de l'Hôtel Club Lookéa Muskebi à Bodrum en Turquie. Nous avons choisi cet Hôtel Club exprès car nous savions qu'il y avait des chats dans le domaine. En lisant les commentaires avant d'y aller, j'ai sous-estimé leur état, je n'avais donc rien prévu pour les soigner.

>CHATS
Il s'agit d'une vingtaine de très beaux chats gentils qui erent le long du parc et de la plage. Quand l'hôtel a ouvert il y a plusieurs années, ils se sont vite acclimaté aux touristes car certains leur donnaient un peu à manger l'été.

>ETAT
Les premiers jours, les chats de mon secteur étaient affamés. Mais grâce à 4 autres vacanciers ils allaient mieux par la suite. J'en ai déparasité 3 : un qui avait des beaucoup de vers et deux qui semblent coryzés (pour qu'ils aient un fléau de moins à combattre).
J'ai nettoyé les bols des chats malades pour éviter la propagation des maladies. Ma fierté est une chatte aux nez et yeux coulants, assoifée et affamée, avec un peu d'entretien, elle allait bien mieux et dormait profondément quelques instants, en paix, collée à nous. On a touché le bonheur. Même si malgré quelques emplettes, je manquais de tout, peignes fins, brosses, gamelles, plus de nourriture adapté.

>COMPORTEMENT
Aucune morsure, ni griffure à déplorer. Pourtant je prenais des risques, car manquant de gamelles, je passais parfois la même à plusieurs chats affamés de manière alternative ... alors qu'ils ne me connaissaient pas encore. Je me suis également mis entre un gros chien et un petit chat effrayé qui crachait sur le chien. Ces chats sont magnifiques, pacifiques, plein de bonté et très sociables.

>URGENCE
Le soucis est que le Club ferme ce vendredi 30 septembre et ces très beaux chats gentils et câlins vont être livrés à leur sort. Pire, un des chats très malade est mort la semaine  dernière. Un véto en vacances en août a fait ce qu'elle a pu pour les soigner et accompagné des chatons qui venaient de naître.

>PROBLEME
Je ne pense pas qu'il ait de structure sur place comme l'association SAUVADE pour placer ces chats pourtant si méritants et bienveillants. Ils sont beaucoup plus calins, moins exigeants que mes propres chats et avec une joie de vivre le temps présent malgré la faim ! Et même si la beauté ne doit pas être une priorité, ils sont canons ! L'idée de les avoir laissé sur place rend me rend malade. J'ai parlé avec un veto turc : l'export des chats nécessite 1 mois, il y a un protocole d'échange avec Ankara (vaccination, quarantaine ...).

>IDEALEMENT
Une adoption chez des gens ayant un jardin et des soins serait plus approprié. Une personne à l'accueil de l'hôtel va prendre un seul chat. Pour les autres, ça va très mal finir. Sauriez-vous comment faire ? Connaitriez-vous des gens dans la région de Bordum ou une association à contacter svp ? Si vous avez des idées, d'avance je vous remercie car nous ne sommes plus là mais restons inquiets. MERCI pour eux.

Faites des recherches sur le Yalikavak Animal Welfare Group

Bonjour,
Après quelques recherches sur le net dont ton point d'entrée, le contact le plus efficace a été :
l'association : BODRUM HAYVAN HAKLARI DERNEĞİ
Téléphone : +90 252 316 33 03

Le monsieur était compréhensif et parlait anglais. Il m'a expliqué que Bodrum est une ville avec des conditions idéales de climat pour les chats : ceux-ci, non stérilisés, se reproduisent trop et sont nourris par la population.

Les associations turcs n'existent QUE pour les chiens car ils restent sur place jusqu'à mourrir de faim. Alors que les chats partiront en fin de saison vers d'autres lieux jusqu'à trouver des gens qui voudront bien les nourrir.

Il m'a suggéré d'écrire sur leur page Facebook, BODRUM HAYVAN HAKLARI DERNEĞİ, et d'y joindre les photos de chats en ayant un très mince espoir (ne nous leurons pas) qu'il y ait, pourquoi pas, un coup de coeur pour en adopter ou pour les nourrir.

Je posterai des photos (j'ai déjà fait une demande pour joindre ce groupe privé), me consoler comme je peux et tenter d'oublier leur très forts ronrons et leurs calins si physiques qui me manquent à un point que personne n'imagine, pas même moi... c'est une gifle, une punition terrible pour moi, j'ai sous-estimé mon attachement a ces chats . Ma femme fait semblant d'oublier  et essaye de ne pas trop voir les photos. On se console mutuellement et on  se dit que même si j'avais réussi à en ramener un ou deux (dont l'écaille siamois avec qui on a eu des échanges inoubliables, la chatonne se serait emmerdée dans un appartement parisien à la con un peu comme Django, elle qui a une vie si intense dehors)

c'est très triste pour ces chats, honnêtement si vous aviez pu en sauver ils auraient été heureux car c'est une vie de galère qui les attends . beaucoup de chats ayant vécu dehors s'adaptent très bien à la vie en appartement. Ils aiment le confort et la chaleur d'un bon foyer. Là bas ils ne sont pas soignés, ils ne peuvent pas toujours manger à leur faim, sans parler de la soif, des touristes qui ne doivent pas tous les apprécier, la liste est longue
bref une vie de chats errants surtout dans les pays où peu de gens sont sensibles à la misère animale et bien c'est vraiment l'horreur ;

Bonjour,

Je sais et cela me rend malade. J'en ai perdu le sommeil du matin car "ils m'entourent" dès l'aube. J'ai l'impression de les revoir. Mais que faire ?

J'ai même regardé le prix des vols pour y retourner sans tour opérator. Ce n'est pas du tout le même traitement ! Pire, je ne peux plus poser une semaine de congés entière en Octobre donc ça va être tout à la hâte.

A l'arrière saison, il n'y a plus de vol direct : les trajets durent une dizaine d'heures. J'atterirais en pleine nuit. Si je prends un hôtel dans le coin, car le Club où il y a les chats sera fermé, si j'accède au Club via la plage, je me ferai arrêter par les vigils.

Imaginons que j'y parvienne et même que je trappe mon chat (voire mes 2) préférés qui ne sont là qu'à l'aube et le soir. Et imaginons même que je les sorte de là dans le peu de temps qui me sera imparti ...

Après il faut le(s) amener chez le véto pour le vaccin antirabique. Le(s) laisser chez quelqu'un (qui?) pendant 3 mois (!!) pour faire ensuite "un prélèvement pour le titrage sérique des prélèvements antirabiques" et retourner encore en Turquie pour finaliser le travail en janvier et le(s) prendre avec moi.

Malgré toutes les barrières évoquées, et même si je réussissais sur toute la ligne, je devrais aussi espérer ne pas le(s) rendre autrement malheureux en appartement comme le petit Django lors d'une de ses adoptions.

Le dernier jour, je n'ai même pas pu leur dire au revoir car j'étais en retard, j'ai eu à peine le temps de leur donner à manger. Ces petits détails insignifiants, voire "nunuches" pour qui ne les a pas vécu, me torturent étonnamment ... Je m'en sortirai, plus facilement que ces chats, mais pour le moment c'est très dur.

Bonjour,

>LE POINT
Ce groupe dans Facebook ne m'a pas donné l'accès, les autres groupes Facebook de protection animale du coin n'ont pas de mise-à-jour depuis des années. J'ai même écrit directement aux administrateurs sans succès. J'ai rappelé l'hôtel : ils ferment bien dimanche jusqu'en Avril 2017.

>CONCLUSION
Cette expérience personnelle m'a permis d'apprécier la valeur de Sauvade et me rendre compte de la difficulté de ce travail - qui ne s'improvise pas - à l'Ile de la Réunion. C'est épuisant, physiquement, financièrement et moralement. Il faut aussi savoir doser les bonnes intentions : ne pas faire plus de mal à soi, sa compagne, aux chats, en voulant faire le Bien. En tout cas, la petite semaine de soins, caresses et surtout alimentation leur a fait tellement de bien. Leur regard, santé et attitude avait déjà changé !

>PLAN D'ACTION
J'essaierai de retourner en Turquie, qui au passage n'a rien avoir avec le portrait négatif des media. Sinon j'irai en Grèce où il y a le même phénomène climatique et félin. Sauf que la prochaine fois, sachant un peu plus, ce dont il s'agit, j'irai avec des brosses en plastique décontaminables, peignes métaliques (pour enlever les saloperies), plein de coton, de la bétadine, des vermifuges pour chat (achetés à un prix plus raisonnable), plein d'écuelles et l'essentiel : des croquettes (la totalité de ceux que j'ai vu dans tous les magasins ont maximum <7% de viande !) et de l'humide (car les chats errants manquent d'eau mais se jettent sur les aliments). Reste le Coryza qui m'a semblé le pire fléau de tout ce que j'ai pu voir là-bas.

>QUESTION
De votre expérience, sauriez-vous si je retrouverai les rescapés de l'hiver au printemps prochain ? Comme chez les oiseaux, reviennent-ils sur les mêmes lieux ou partent-ils ailleurs ?
Merci.

J'ai suivi votre post Kamyar, sans intervenir. Je comprends tellement votre détresse. L'idée même d'être impuissante face à la misère animale me terrifie. Oui, ce n'est pas facile d'être sur place (à la Réunion ou ailleurs) et de ne pas pouvoir tous les sauver. Bravo à ceux qui tiennent et continuent quand même à sauver ceux qu'ils peuvent
Chez Sauvade, on aimerait tellement pouvoir faire toujours plus, à la Réunion, mais ailleurs aussi 

Je ne dirai pas mieux que Apsun...
Étant en "1ère ligne" à la Réunion, il est rare de vivre 2 jours sans croiser de chiens ou chats malheureux... en tant que FA on tourne toujours "à plein" (parfois un animal dans chaque pièce de la maison le temps qu'ils fassent leur quarantaine..) et évidemment toujours des croquettes et de l'eau dans le coffre de la voiture, pour tous ceux pour qui on ne peut rien faire de plus...
C'est triste à dire mais je crois que la seule solution que j'ai trouvée pour ne pas sombrer dans une totale déprime, c'est d'endurcir mon coeur, et de parfois détourner mon regard... :'(

Pour ces pauvres chats vous avez déjà fait énormément ;-)

Bonjour,
Je suis rentré hier de Turquie. Depuis mon dernier post il s'est passé une vie … En voici un résumé :

J’entre rapidement en contact avec une association de protection animale. J’explique que je suis prêt à adopter un des chats. Après avoir vu ma détermination et donné le descriptif du chat, les dames décident de m’aider dans mon projet

Elles se rendent deux fois à l’hôtel déserté, regardent les chats, sauvent un chaton. Aucune trace de la mienne. Elles laissent  une cage au gardien au cas où il verrait le mien.

C’était évident pour qui connaît cette chatte : elle n’apparaît qu’à l’aube et au coucher car ce n’est pas son territoire principal. Je me rappelle l’avoir protégé des autres chats dans notre chambre en septembre dernier. Elle avait appris à miauler très discrètement dans le noir, nous lui ouvrions, la nourrissions puis elle repartait dans l’obscurité.

Impossible pour moi d’aller les aider : mon groupe de travail a posé plein de vacances en octobre. Impossible d’y aller en weekend car hors-saison, les vols vers Bodrum sont rares et les trajets peuvent durer jusqu’à une journée (escale obligatoire à Istambul) … Et où dormirais-je ? L’hôtel est fermé !

Je pose la première semaine de novembre, réserve immédiatement les vols et une chambre dans l’hôtel en face, resté miraculeusement ouvert ! Mais la chatte est-elle toujours vivante ? Est-elle toujours dans ce lieu fermé ? Ma femme me soutient dans notre projet car notre entourage nous rétorque : « Ben des chats, il y en a plein la SPA ». Suis-je devenu fou ? Je suis déterminé, je mets la charrue avant les bœufs et me projette dans mon fantasme en cherchant quelqu’un pour garder le chat pendant que nous entamerons la procédure d’adoption.

Ca y est … je suis enfin en Turquie à l’hôtel, il est 2h45 du matin, j’ai passé toute la journée dans les transports. Ce nouvel hôtel ne m’attendait même pas, j’ai faim et il n'y a personne. Heureusement j’ai ramené ma bouilloire pour boire de l’eau sans attrapper la tourista comme en septembre dernier. La caisse de transport que j’avais amené a explosé dans ma valise. Peu importe, je contemple mes 8 kg de croquettes, 4 pauvres pipettes de Profenders, mes bols jetables et la bouteille vide pour remplir l’eau pour les chats. Je pourrai au moins nourrir les chats abandonnés pendant que je chercherai mon amour.

Le lendemain, avant d’aller en ville acheter une nouvelle caisse, je fais le tour de l’hôtel par la plage mais ne trouve aucun chat ! Au moment où je suis le plus désespéré, un de la bande de septembre apparaît de nulle part. Il me reconnaît et ne me lâche pas d’une semelle. Ainsi donc les chats ont de la mémoire. J’en suis sûr. Il me donne en ¼ d’heure plus d’amour que mes deux chats parisiens qui sont pourris gâtés. La bouffe compte peu pour lui, il se colle à moi. J’inaugure mon premier panier alimentaire, je pose croquettes et eau avant d’aller en ville.

Le soir, à mon retour, le bus me dépose au mauvais endroit. Du coup, je ne vais pas à mon hôtel pour déposer la caisse, mais en profite pour refaire un tour dans l’ancien hôtel (où il y avait les chats) par la porte principale cette fois. Le gardien me parle de l’association qui est déjà passée et m’autorise d’aller partout dans le parc de l’hôtel abandonné. Il m’accompagne et je lui montre les zones où la chatte passe. Il me souhaite de la retrouver sans trop y croire, tourne les talons vers son poste de garde. D’un coup, je vois ma chatte assise tranquillement, entrain de finir les bols déposés ce matin. Je cours vers le gardien et dit … « Elle est là !! ». Mais pas trop de temps de savourer. Je glisse le pot de croquette dans la caisse de transport et fait comme si de rien était. La chatte entre dans la caisse et je referme le tout. Le gardien et moi rions. Je désigne le Ciel du doigt. Dis merci puis fonce vers le véto avant fermeture sans trop apprécier l’instant. Je sais que je suis programmé pour réussir. Le point faible du projet était de ne pas voir ce chat. Mon seul instant d’émotion est lorsque j’ai apposé le nom de mon chat. La miss n’est plus un chat des rues mais quelqu’un. Mon rêve n’est plus une fantaisie mais la réalité. Je vous en dirai davantage quand j’irai la récupérer. Il y a un délai à respecter pour les formalités sanitaires. Je retiens de cette expérience qu’avec une volonté de fer, on peut tout faire.

J’ai réussi à attraper mon chat dès le premier jour avec beaucoup de facilité. Peut-être m’attendait-elle ? Qu’importe, c’est déjà classé. Je déroule le reste de mon programme. Je me réserve cependant une heure par jour pour aller voir mon amour et passer du temps avec elle. Je l'aime et je n'ai aucun doute sur elle.

Le reste du temps, je parcours la ville et nourris les chats. Je pense avoir nourri +200 chats. Ma cargaison n’a pas suffi. Les croquettes locales sont de mauvaise qualité. Peu importe, chats (et chiens) dévorent les croquettes pour chats. Je vois des chats mourants, sales, apeurés qui refusent de se nourrir. Des bébés avec la peau sur les os qui traversent au milieu des motocyclettes, voitures et passants. Des borgnes, des chiens abandonnés avec le collier (du coup on pense à tort qu'ils sont protégés), des chats boiteux qui se nourrissent dans les poubelles. Ici c’est le Calcutta des chats. Je fais le flic entre les forts et les faibles pour que tous puissent se nourrir. J’ai appris à leur donner à manger en hauteur pour pas que les chiens saccagent mon travail. Je donne mes pitas imprégnées de jus de kebap aux chiens. Le problème est que dès que je les nourris, ils ne me lâchent plus. Je fais des tas séparés car les chats dominants grognent sur les plus faibles. Certains chats demandent mon éloignement pour bouffer. D’autres ne mange que lorsque je les protège. Il faut les nourrir loin de la route et des passants, loin des échoppes et du commerce. La misère est ici une banalité. Heureusement quelques commerçants laissent un bol d’eau et des croquettes pour les chiens et les chats. Ce sont mes seuls moments de paix intérieure. Les turcs sont plutôt gentils et ont souvent des animaux de compagnie. Je n'ai pas vu de cas de maltraitance animale comme on voit souvent en Europe. Le vrai problème est le climat favorable et surtout la peu de moyen des associations pour mener leurs campagnes de stérilisation. Les images que je vois des partenaires de Sauvade qui plient en quatre pour soigner un chat sont du luxe face au spectacle que je vois. Le pire est quand je termine ma tournée, sans nourriture et que, comme par hasard, je crois les plus misérables, dans le noir sous une poubelle … et que bien entendu je ne retrouve pas le lendemain.

Un soir, chargé du poteau griffoir que j’ai acheté pour mon chat, je reconnais un chat de l’ancien hôtel errant  affamé. Ma femme et moi l’aimions aussi beaucoup pour sa beauté et sa gentillesse. J’ai appris à ne plus lâcher un chat de rue car je sais pertinemment que je ne le retrouverai plus. Qu’à cela ne tienne, je le prends dans mes bras pour aller lui mettre du vermifuge et le nourrir. Il me reconnaît. Je suis chargé. Il n’y a pas de trottoir. Il reste dans mes bras. Les chats sont intelligents. On déambule ensemble au milieu du vacarme des voitures. Je le lâche juste un instant car un chien errant s’approche et lui fait peur. Pauvre chat, il a les poils en zig zag. Je me mets au milieu en fixant le chien du regard. Heureusement le chien continue sa route. Les chiens errants que j’ai croisés ont tous été bienveillants avec un regard qui fait craquer surtout quand ils vous suivent pour avoir à manger. Nous sommes à mille lieux des chiens de combats de métropole ! Bref je reprends le chat, l’emmène à l’hôtel, le soigne et le redépose là où je l’ai trouvé (très important car le chat est territorial).

J’ai finalement trouvé 4 des 20 chats de mon premier voyage. Les adieux ont été extrêmement difficiles pour moi. Ils vont se pointer aux heures de mon passage et je ne serai plus là. Je suis désormais avec mes chats parisiens qui me font la gueule car je les ai laissé chez nous avec ma femme le temps de mon voyage. Si seulement ils connaissaient les drames dont j’ai été le témoin.

Sauver des animaux réclame des nerfs extrêmement solides. Plus j’aide pour soulager ma conscience, plus je m’aperçois qu’il y a du travail là où ne sont pas des associations comme Sauvade. Je dois y retourner une petite semaine dans quelques mois. Si vous avez des idées ou du temps libre, contactez-moi. Je connais des gens sur places mais qui ont de la volonté mais peu de moyen et font ce qu'elles peuvent en accueillant, stérlisant et nourrissant chacune 20 à 30 animaux dans leur jardin !! Mais comment vendre ou faire sponsoriser un chat ou un chien, donc faire tourner efficacement une association, là où il y a vraiment plein plein de beaux et gentils animaux dans TOUTES les rues ??

la situation est vraiment très triste
Perso je m'occupe des chats errants car oui ils sont moins nombreux mais ici aussi nous en avons beaucoup; Ils sont moins voyant mais ils sont là. L'avantage en france nous avons effectivement beaucoup d'asso mais cela reste insuffisant; le problème les propriétaires de chats qui ne comprendrons jamais l'importance de stériliser et d'identifier leur chat mais aussi ne pas considérer l'animal domestique comme un objet jetable et échangeable
Alors en Turquie comme dans beaucoup d'autres pays c'est encore pire car peu ou pas d'asso et l'indifférence quasi général de cette misère animale. Pour beaucoup tellement d'autres problèmes que la cause animale ce n'est pas grave
Ils sont tous beaux vos chats en photo, la petite avec la patte blessée me fait mal au coeur. J'espère que d'autres pourront être sauvés. Au moins vous en aurez sauvé, une envoyez nous des photos et pas de panique avec vos autres chats il faudra leur laisser du temps mais surtout aucun regret car votre nouvelle minette sera super heureuse d'avoir été sortie de la rue car vous lui avez probablement sauvé la vie. quel est son petit nom?

Quelle aventure, Kamyar. Bravo pour votre persévérance. Oui, une situation bien triste pour tous ces pauvres chats  
Elle est où la petite chatte aujourd'hui alors ? 

houlala quel périple !! et quel courage, chapeau!! pour tout ce que vous avez fait pour ces chats malheureux et pour cette minette

Bonjour, merci pour vos gentils mots, je n'ai pas fait grand chose, donner un peu à manger aux malheureux sur le chemin de mon adoption et faire un signalement à l'assoc locale : une goutte d'eau.
Je vais aussi sponsoriser les soins et la stérilisation d'un autre chat sur place pour attirer l'attention sur lui car il a un coeur en or et en ferait également un chat idéal.

J'ai répondu à Titopastille et Apsun en privé.
Quand ma chatte sera avec moi je ferai une présentation officielle.

Effectivement même si c'est secondaire, ces chats (et chiens) sont beaux et très gentils comparé à ceux de ma ville. Ca renforce mon dégoût pour ce qui leur arrive.

Bravo ! Vous êtes la preuve que tout le monde peut faire quelque chose à son niveau et avec ses moyens.
Ces chats ont eu la chance de croiser votre chemin. Vous leur avez donné à manger mais pas uniquement et je pense que c'est très important aussi.
On ne peut hélas pas tous les sauver mais une chose est sûre, vous avez changé la vie de cette petite chatte pour laquelle vous avez fondu ! Votre histoire avec elle (et avec eux tous) est très émouvante.

Bonjour,
Rentré hier avec Sheyenne ma nouvelle chatte (l'écaille en photo). L'association sur place m'a aidé à trouver le bon vétérinaire (qui puisse garder mon chat pendant la quarantaine et préparer les nombreux papiers d'export).
Le trajet du retour fût terrible : Sheyenne s'est pissée dessus 1 fois du véto à l'hôtel puis 3 fois le lendemain avec les 2 vols et une escale bruyante à Istambul.
J'ai réussi à éviter les 3 rayons X de contrôle des bagages en l'enlevant à chaque fois de sa caisse de transports et en la tenant dans mes bras.

J'ai profité de mon séjour pour donner de la nourriture et quelques traitements à certains chats et chiens (vermifuge,pipette) ou terre de diatomée et/ou argent coloïdal. J'en ai emmené un autre chez le véto,
il a été stérilisé pendant son examen et sera reconduit là où je l'ai cueilli par l'assoc cette semaine après ses vaccins.

Mes 2 autres chats de rues préférés que je suis à chaque voyage m'ont immédiatement reconnu après 4 mois d'absence et fait la fête ... alors qu'on ne me dise pas qu'un chat n'a pas de mémoire !!
De même, ils m'ont fait des câlins alors que ceux là n'avaient plus faim ... idem il faut laisser tomber l'idée qu'un chat ne pense qu'à son ventre.

Le chien marron avec les chaussettes blanches est le chiot de mon post précédent ... sauf que ces 3 frères ont disparus. Pauvre petit chien.

Mon chat des rues est en bien meilleur état que les autres ... car elle a passé sa quarantaine dans une cage chez le véto à manger des croquettes de moyenne gamme ... c'est dire à quel point sur certains sites la nourriture et la sécurité des animaux est rare. En général les chats qui ne sont pas nourris par des riverains mangent dans des bennes à ordure ce qu'ils trouvent. Souvent ils se coupent avec des morceaux de verre et autres déchets ...
Les turcs font ce qu'ils peuvent pour ces animaux. Des plans de stérilisation ont été mis en place mais ce n'est hélas pas encore suffisant ...

Je retournerai volontiers en Turquie car ce sauvetage m'a permis de faire de belles rencontres et de me rendre utile aux animaux.

Bravo et merci pour eux Kamyar!
Comment Shangai et Shiraz ont accueilli Sheyennne?

Bonjour Aude,
Pas de soucis. Passer devant les animaux sans rien faire aurait été impossible.
J'ai mentionné ici les urgences (verre à moitié vide). J'ai donc omis de signaler les cabanne au fond des jardins.
Les croquettes des autres sur mon chemin et une campagne de stérilisation des chien qui bat (enfin) son plein
(numéro piercé sur les oreilles des chiens).
Quant à mes Sauvadiens, je vais répondre à ta question dans le post de SHANGAI et SHIRAZ.